Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло
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SUPP. p. 83, l. 9. Les Polonais d’un côté conclurent une trêve, ibid., l. 16. Les Suédois firent aussi la paix. Les Suédois firent la paix en 1617, et les Polonais en 1618. Ainsi l’ordre chronologique est renversé.
N. 130. – Michel Romano, depuis cette paix, régna tranquille, et il ne se fit dans ses États aucun changement qui corrompit ni qui perfectionnât l’administration. Après sa mort, arrivée en 1645, son fils Alexis Michaelovitz, ou fils de Michel, âgé de seize ans, régna par le droit héréditaire (430).
ЛОМ. I. chap. 2, p. 37. Г-рь царь Михайло Федорович не сделал никакой перемены, чем бы правление поправилось или испортилось. Весьма неправедно. Его владением Москва выстроена, искоренены самозванцы, люди собраны и все приведено в порядок.
REM. II, p. 84, l. 10. Il faut écrire ou Alexis Mikaelovits, ou Alexis fils de Michel, parce que Mikaelovits signifie déjà fils de Michel (MÜLLER: même texte. Ceci manque dans les REM. I).
SUPP. p. 83, l. 22. régna tranquille. Le zar Michel recommença la guerre contre la Pologne en 1632, et la finit par une paix en 1634.
N. 131. – Alexis… épousa une des deux filles du boïard Miloslauski… Son favori Morosou épousa l’autre. On ne peut donner à ce Morosou un titre plus convenable que celui de vizir, puisque il était despotique dans l’empire, et que sa puissance excita des révoltes parmi les strélitz et le peuple, comme il est arrivé souvent à Constantinople (430).
SUPP. p. 84, l. 16. boyard Miloslauski. Miloslawski n’étoit pas boyarin avant que le zar prit sa fille en mariage, mais il le fut depuis. Si cela suffit pour lui donner ce titre du temps de la conclusion du mariage, Mr. de Voltaire auroit aussi pû nommer Streschnew boyarin au lieu de le caractériser par pauvre gentilhomme.
SUPP. p. 84, 120. vizir. Pourquoi faire ces sortes de comparaisons odieuses surtout quand elles ne sont pas justes. Morosow avoit été gouverneur du prince Alexei Michailowitsch depuis son enfance. Il devint premier favori du jeune zar. Son crédit augmentoit après avoir épousé la sœur de la zarine. Mais ce n’étoit pas tant contre lui, que contre quelques autres seigneuis, que le commun peuple de Moscou se révolta en 1648. Aussi eut-il son pardon, au lieu que les autres furent punis de mort. Après cette révolte on ne trouve chez les auteurs plus de plaintes contre Morosow. Voyés Oléarius, l. III, ch. 16. Les Strélzi n’y ont eu aucune part.
FAUTES, p. 84, l. 14. Miloslauski. Lisés: «Miloslafski».
N. 132. – Stenko-Rasin voulut se faire roi d’Astracan (430).
SUPP. p. 85, l. 5. roi d’Astracan. Cette accusation ne se trouve pas parmi les crimes pour lesquels Stenko-Rasin a été puni. Voyés la sentence dans Weber, tome I.
N. 133. – Alexis… fut malheureux avec les Suédois (430).
SUPP. p. 85, l. 20. il fut malheureux avec les Suédois. Il ne fut pas malheureux, parce qu’il ne perdit rien de ses terres; mais il manqua de succès quand il fit la guerre aux Suédois.
N. 134. – Les Turcs… prirent, en 1671, la ville importante de Kaminieck (431).
SUPP. p. 86, l. 4. Les Turcs prirent Kaminiek en 1671. Ce ne fut que l’année après.
N. 135. – Le sultan, dans sa lettre, ne traitait le souverain des Russies que de hospodar chrétien, et s’intitulait très-glorieuse majesté, roi de tout l’univers. Le czar répondit «qu’il n’était pas fait pour se soumettre à un chien de mahométan, et que son cimeterre valait bien le sabre du Grand Seigneur» (43 1).
SUPP. p. 86, l. 18. hospodar chrétien. Mr. de Voltaire pourroit être prié de dire d’où il a puisé cette anecdote, afin qu’on puisse en juger.
Nr. 136. – Alexis disputa ce trône [de Pologne] (431).
REM. IL p. 87, l. 23. Alexis disputa ce throne. Il proposa son fils Alexis Alexiovits, qui fut le concurent de Jean Sobieski. Il mourut avant son père. (REM. I.: Alexis Alexeevits; concurent de Michel Wieznewitski.)
MÜLLER. Er schlug seinen Sohn Alexei Alexiowitsch vor, der ein Nebenbuhler des Michael Wiesnewetski war. Er starb vor seinem Vater.
N. 137. – Alexis… une mort prématurée l’enleva à l’âge de quarante-six ans, au commencement de 1677 selon notre calendrier, qui avance toujours de onze jours sur celui des Russes (432).
REM. II. p. 88, l. 5. Le tsar Alexis décéda le 10 février n. st. 1676. (REM. I. et MÜLLER: même texte.)
SUPP. p. 88 à la fin. au commencement de l’année 1677 Alexis Michailovitsch mourut le 29 Janvier 1676.
N. 138. – Après Alexis, fils de Michel, tout retomba dans la confusion (432).
SUPP. p. 89, l. 3. tout tomba en confusion. Le règne du zar Fedor n’est pas moins glorieux que celui de son père. Rien tomba en confusion; il mit encore plus d’ordre dans les troupes par la subordination qu’il établit abrogeant les anciens privilèges de la noblesse qui portoit qu’un homme d’illustre naissance ne devoit pas servir sous un autre de famille moins illustre.
N. 139. – Foedor monta sur le trône âgé de quinze ans [Note de Voltaire: «1677»]… Alexis, son père, l’avait fait reconnaître pour son successeur un an auparavant (432).
REM. II. p. 89, l. 5 de quinze ans. À l’âge de quatorze ans. (REM. I. et MÜLLER: même texte.)
SUPP. p. 89, l. 9. son père l’avoit fait reconnaître pour son successeur un an auparavant. La publication qui fut faite à l’avènement au trône de Fedor Alexeevitsch, dit que son père l’avoit nommé pour successeur à l’article de sa mort.
N. 140. – Des six filles nées de ce premier mariage, la seule célèbre en Europe fut la princesse Sophie (432).
REM. II. p. 89, l. 18. Le tsar Alexis eut sept filles de son premier lit, dont une mourut avant lui. (MÜLLER: même texte. Manque dans les REM. I.)
SUPP. p. 89, l. 19. la seule célèbre en Europe fut la princesse Sophie. La princesse Marie Alexeevna, sœur cadette de Sophie, a fait aussi parler d’elle à l’occasion de l’affaire du zarevitsch en 1718.
N. 141. – Pierre, né le 30 mai 1672,