Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло
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ЛОМ. I. chap. 2, p. 44. Петр Великий родился января 28. В тот месяц и число преставился, а родился 30 мая.
N. 142. – Foedor épousa, comme ses autres prédécesseurs, une de ses sujettes, originaire des frontières de Pologne; et, l’ayant perdue au bout d’une année, il prit pour seconde femme, en 1682, Marthe Mateona, fille du secrétaire Apraxin (433). (édition 1759: Nariskin, au lieu de Apraxin).
REM. II. p. 91, l. 6. Marthe Mateona. Lisés: «Marthe Matfeona de la famille d’Apraxin». Elle étoit sœur du grand amiral Apraxin dont il est fait si souvent mention dans le journal de Pierre le Grand (REM. I.: Matfeina. MÜLLER: Matfeewna).
SUPP. p. 91, l. 3. Fedor épousa une des ses sujettes originaire des frontières de Pologne. Elle étoit d’extraction polonaise et ce nomma Agafia Semonowna Gruschetzki, mariée le 18 juillet 1680. Elle mourut l’année après en couches.
SUPP. p. 91, l. 5. seconde femme Marthe fille du secrétaire Narischkin. Elle se nomma Marthe Matfeovna Apraxin et non Nariskin, mariée le 16 février 1682, morte le 14 janvier 1716. Son frère étoit grand admiral comte Fedor Matféowitch Apraxin.
JOUR. Croyez-vous qu’on puisse écrire, sans défigurer entièrement et les mots et les noms, Marthe Mateona pour Matfewna, pag. 91: Nariskin pour Apraxin?
Voltaire corrigea son erreur («Nariskin» au lieu de «Apraxin») déjà dans l’introduction au 2me vol. de son «Histoire».
N. 143. – Les filles des czars se mariaient alors rarement; la plupart passaient leur vie dans un monastère. La princesse Sophie, la troisième des filles du premier lit du czar Alexis… ne prit point le parti du couvent (433).
ЛОМ. I. chap. 2, p. 46. царевна София молодшая от первого брака. Весьма неправедно. Число и порядок детей государя царя Алексея Михайловича есть следующий: 1. Евдокия. 2. Дмитрий. 3. Марфа. 4. Софья. 5. Екатерина. 6. Алексей. 7. Марья. 8. Анна. 9, Федосья, 10. Федор. 11. Федор. 12. Симеон. 13. Иван. 14. Петр. 15. Наталья.
ЛОМ. I. chap. 2, р. 46. Татьяна числится сестрою царевны Софьи Алексеевны. Однако, она ей была тетка.
ЛОМ. I. chap. 2, męme page. Софья монастырь оставила. Она еще тогда не была пострижена и жила в дворце.
Chapitre IV.
Ivan et Pierre
Horrible sédition de la milice de strélitz.
N. 144. – Deux jours après les obsèques du czar Fœdor, ils [les strélitz] courent
en armes au Kremelin; c’est, comme on sait, le palais des czars à Moscou; ils com-mencent par se plaindre de neuf de leurs colonels qui ne les avaient pas assez exac-tement payés. Le ministère est obligé de casser les colonels, et de donner aux strélitz
l’argent qu’ils demandent (434).
SUPP. p. 93, l. 12. deux jours après les obsèques du zar Fedor.
Le czar Fedor mourut le 27 avril 1682 et il fut enterré le lendemain. C’étoit ancien-nement la coutume en Russie d’enterrer les corps morts le plustôt qu’on pouvoit, et cela se faisoit ordinairement sans grande cérémonie. Ainsi il faudroit que ce que Mr.
de Voltaire apporte, des plaintes des strélitz contre leurs colonels, fut arrivé le 30
avril. Mais la relation sur laquelle le fait est fondé et dont l’original se trouve dans le
Theatrum Europæum, tome XII, p. 446, le met au lendemain de l’enterrement. L’histoire manuscrite des troubles excités par les strélitz, écrite par André Artemonowitsch Matfeow, ne dit pas un mot de ce procès, ni des punitions infligées aux colonels.
SUPP. p. 93, l. 13. ils courent en armes au Kremelin. La relation ne dit pas qu’alors les strélits soyent venus en armes, ce qui est aussi peu vraisemblable parce qu’ils venoient en suppliants.
SUPP. p. 93, l. 14. Kremelin qui est le palais des czars. On devroit dire: «où est le palais des czars». Le Kreml contient aussi plusieurs églises, cours de justice, magasins et des maisons des particuliers.
SUPP. p. 94, l. 1. pas assés exactement payés. La relation ne dit pas que les strélits n’avoient pas été exactement payés de la Cour, mais que les colonels leurs avoient retenu une partie de leur paye.
SUPP. p. 94, l. 3. Le ministère est obligé de donner aux strélits l’argent qu’ils demandent. Selon la relation, les colonels furent obligés par la Cour de rendre aux strélits ce qu’ils leurs avoient retenu de paye.
Pour comprendre les allégations du critique qui renvoie à la «Relation», voir les notes de Voltaire au chap. IV (au sujet de la révolte des strélits): «tiré tout entier des mémoires envoyés de Moscou et de Pétersbourg».
N. 145. – Ces soldats ne sont pas contents; ils veulent qu’on leur remette les neuf officiers, et les condamnent, à la plularité des voix, au supplice qu’on appelle des batoques; voici comme on inflige ce supplice. On dépouille nu le patient; on le couche sur le ventre, et deux bourreaux le frappent sur le dos avec des baguettes jusqu’à ce que le juge dise: C’est assez. Les colonels, ainsi traités par leurs sol-dats, furent encore obligés de les remercier, selon l’usage oriental des criminels, qui, après avoir été punis, baisent la main de leurs juges; ils ajoutèrent à leurs remerciements une somme d’argent, ce qui n’était pas d’usage (434).
SUPP. p. 94, l. 8. Voici comme on inflige ce supplice. Il me paroit indécent d’insérer dans l’histoire de Pierre le Grand la description comme on inflige les batoques. D’ailleurs tout le monde est assés informé de cette punition portant de description de l’empire de Russie qui sont imprimées en presque toutes les langues d’Europe.
SUPP. p. 94, l. 10. deux bourreaux. Ce ne sont pas des bourreaux qui infligent les batoques. Tout homme du commun le fait si son supérieur le lui ordonne. Dans l’armée ce sont ordinairement les tambours ou des simples soldats.
SUPP. p. 94, l. 14. remercier. On ne trouve rien de cela dans la relation.
SUPP. p. 94, l. 18. une somme d’argent. C’étoit l’argent que les colonels avoient retenu de la paye des