Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло
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N. 286. – Les Zaporaviens (503).
FAUTES, p. 265. l. 14. Zaporaviens. Lisés: «Zaporoviens» (503).
N. 287. – Tous [les Zaporaviens] ensemble choisissent un hetman particulier, et cet hetman est subordonné à celui de l’Ukraine (503).
REM. II. p. 265. l. 12. hetman particulier. Les Cosaques Zaporoviens n’ont point de hetman particulier. Leur chef, qui dépend du hetman de l’Ukraine, s’appelle Kochevoi ataman (REM. I. et MÜLLER: même texte).
N. 288. – Celui qui était alors à la tête des Zaporaviens alla trouver Mazeppa: ces deux barbares s’abouchèrent, faisant porter chacun devant eux une queue de cheval et une massue (503).
FAUTES, p. 265. l. 18. la queue de cheval. C’est l’étendard du hetman. Les marques de sa dignité sont: un bâton de commandement, un grand drapeau, et une queue de cheval. Apparemment qu’elle tire son origine de quelque trophé qu’ils ont pris anciennement sur les Turcs.
Chapitre XVIII.
Bataille de Pultava
N. 289. – Le pays de Bolcho, dans lequel l’Occa prend sa source (505).
FAUTES, p. 268. l. 12. Bolcho. Lisés: «Bolkof».
N. 290. – La citadelle de Taganroc (édition 1759). La citadelle de Taganrock, 505 (Garnier).
FAUTES, p. 268, à la fin. Lisés: «Taganroc».
En quoi consiste donc la rectification?
N. 291. – Les batailles de Desnoi et de Pultava (édition 1759. Dans l’édition Garnier à la p. 505: Desna).
FAUTES, p. 269. l. 1. Desnoi. Lisés: «Desna».
N. 291.*– (bataille de Pultava). On a écrit que l’infanterie suédoise, maîtresse des deux redoutes, crut la bataille gagnée, et cria victoire! Le chapelain Nordberg… prétend que c’est une calomnie (506).
BÜSCH. que c’est une calomnie. Er sagt nicht, es sey eine Verläumdung, sondern es sey ungegründet. Hingegen saget er, die Schweden hätten drey Schanzen erobert.
N. 292. – Shemereto le centre (édition 1759. – Dans l’édition Garnier, p. 506: Sheremetof).
FAUTES, p. 273. Lisés: «Chérémetoff».
N. 292.* – Un coup de canon tua un des gardes qui le portaient, et mit le brancard en pièces. Charles se fit alors porter sur des piques; car il est difficile, quoi qu’en dise Nordberg, que dans une action aussi vive on eût trouvé un nouveau brancard tout prêt. (506–507).
BÜSCH. trouvé un nouveau brancard tout prêt. Das saget auch Nordberg nicht, sondern nach desselben Bericht hat sich der König auf einem und eben deimselben Tragsessel während der ganzen Schlacht herumtragen lassen, und zwar anfänglich durch Soldaten von seiner Garde. Es ist zwar zweymal durch Stückugeln beschädigt, aber der Zerschossene mit Stricken wieder zusammen gebunden worden. Ich finde in dieser Erzählung nichts unwahrscheinliches, zumal da Nordberg zugegen gewesen, als das vorderste Pferd, so den Tragsessel getragen hatte, erschossen, und das hinterste hierauf losgemacht, und der Tragsessel von Soldaten auf die Achseln genommen worden.
N. 293. – Les généraux… Rozen, Stakelber… (édition 1759. Dans l’édition Garnier, p. 507: Rosen, Stackelberg).
FAUTES, p. 275. l. 9. Lisés: «Rosen, Stackelberg».
Chapitre XIX.
Suite de la victoire de la Pultava. Charles xii réfugié chez les turcs. Auguste, détrôné par lui, rentre dans ses états. Conquętes de Pierre le Grand
N. 293.*– Charles, quand il donnait des lois, avait exigé de l’empereur d’Allemagne Joseph Ier qu’on dépouillât les catholiques de 105 églises en faveur des Silésiens de la confession d’Augsbourg; les catholiques reprirent presque tous les temples luthériens, dès qu’ils furent informés de la disgrâce de Charles (510).
BÜSCH. de la confession d’Augsbourg. Es waren 118 Kirchen; sie hat-ten aber vorher den Lutheranern gehöret, und waren ihnen weggenommen worden, es war also billig, dass man sie ihnen wieder einräumete; sie sind auch im Besitz derselben geblieben, und haben sie nicht wieder verloren, wie unser Verfasser berichtet.
N. 294. – A chaque arc de triomphe on trouvait des députés des différents ordres de l’État, et au dernier une troupe choisie de jeunes enfants de boïards vêtus à la romaine, qui présentaient des lauriers au monarque victorieux (512).
REM. II. p. 287, l. 3. de boyards. C’étoient des enfants de choeur habillés en blanc, et couronnés de guirlandes (REM. I.: couronnés de fleurs. MÜLLER: même texte que dans les REM. II).
N. 295. – Matéof, son ambassadeur à Londres (512).
FAUTES, p. 287. Lisés: «Matféoff». Matfei est Mathieu, et Matféoff fils de Mathieu.
N. 295.* – Elbing… c’est une ville anséatique de la Prusse royale, en Pologne (5 13).
BÜSCH. Prusse royale, en Pologne. Elbing ist heutigen Tages keine Hansestadt mehr; es ist auch sehr unbequem gesagt, dass sie im königlichen Preussen in Polen liege. Sie gehöret zu dem polnischen Preussen, oder Herzogthum Preussen.
N. 296. – Aussitôt Pierre se hâte d’aller de Moscou à Petersbourg; à peine arrivé, [note de Voltaire: «2 avril»], il s’embarque sous sa nouvelle forteresse de Cronslot… il amène sa flotte devant Vibourg (513).
REM. II. p. 290. il s’embarque. Ce n’est pas Pierre I, c’est le général Apraxin qui partit de Pétersbourg avec un corps de troupes pour faire le siège de Wiborg. Il prit son chemin sur les glaces, parceque la mer depuis Cronslot jusqu’à Wiborg étoit encore prise. Elle en est rarement dégagée avant le milieu d’Avril. Pierre I n’arriva devant Wiborg que le 22 Juin v. st. (REM. I.: même texte, auquel on a ajouté: «veille de la reddition de la place». MÜLLER même rédaction que dans les REM. II.).
N. 297. – La citadelle de Pennamunde fut prise (514).
REM. II. p. 292. l. 5. Pennamunde. Lisés: «Dunamunde». Le fort Penemunde est en Poméranie, à l’embouchure de la rivière de Pene. (REM. I. et MÜLLER: idem).
Voltaire se servit de cette observation; toutefois nous voyons dans l’introduction au 2me vol. de l’«Histoire» quelle est la «rectification» qu’elle lui suggéra: «Mettez Pennamunde au lieu de Dunamunde». De cette façon l’ancienne erreur fut conservée dans les nouvelles éditions.
N. 298. – La forte ville de Kexksolm, sur le lac Ladoga (édition 1759. Éd. Garnier, p. 514: