Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло
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N. 253. – Notebourg était une place très-forte… elle fut battue nuit et jour depuis le 18 Septembre jusqu’au 12 Octobre (479).
FAUTES, p. 208. Le siège de Nottebourg dura depuis le 10 Octobre jusqu’au 12 du même mois v. st.
Chapitre XIII.
Réforme ŕ Moscou. Nouveaux succčs. Fondation de pétersbourg pierre prend Narva, etc.
N. 254. – Il [le czar] fit inviter tous les boïards et les dames aux noces d’un de ses bouffons… Une ancienne superstition ne permettait pas qu’on allumât du feu le jour d’un mariage pendant le froid le plus rigoureux: cette coutume fut sévèrement observée le jour de la fête (480–481).
FAUTES, p. 212, l. 12. qu’on allumât du feu. On ne connoît pas cette coutume en Russie. Apparemment que Mr. de Voltaire a confondu avec les noces du bouffon dont il est question ici, celles d’un autre bouffon de l’impératrice Anne, pour les noces duquel on avoit construit, en 1739, une maison de glaces. On n’y alluma pas de feu, et la raison en est fort naturelle. Il y a une description imprimée de cette maison de glaces.
N. 255. – Un établissement plus utile fut celui d’une imprimerie en caractères russes et latins, dont tous les instruments avaient été tirés de Hollande, et où l’on commença dès lors à imprimer des traductions russes de quelques livres sur la morale et les arts (481).
REM. II. p. 212, l. 21. imprimerie. La date de cette imprimerie en caractères latins qu’on fit venir d’Hollande est beaucoup plus postérieure. Il y avoit à Amsterdam un certain Copievski qui depuis 1699 imprimoit des livres russes avec la permission de Pierre I; en 1708 on vouloit faire venir à Pétersbourg une imprimerie complète, mais le vaisseau, sur lequel on l’avoit embarqué, fut pris dans la Baltique par un corsaire Suédois et conduit à Stockholm (MÜLLER: idem. Manque dans les REM. I.).
N. 256. – Il [le czar] était lieutenant des bombardiers sous le prince Menzikoff, avant que ce favori eût été fait gouverneur de Schlusselbourg. Il prit alors la place de capitaine (482).
REM. II. p. 214, l. 12. Pierre I étoit capitaine, et Menschikof lieutenant de la compagnie des bombardiers, attachés au premier régiment des gardes. Depuis ce tems-là c’est toujours le monarque qui en est capitaine (REM. I. et MÜLLER: idem).
N. 257. – Il y avait une forteresse importante près du lac Ladoga, nommé Niantz ou Nya, près de la Neva (482).
REM. II. p. 214, l. 13. Il faut écrire: Nyenschantz, ce qui veut dire: fort de la Neva. Il étoit situé sur le bord de cette rivière du côté de la Carelie à 8 lieues d’Allemagne du lac Ladoga, et à une de l’embouchure de la Neva. On en voit encore les ruines visà-vis du couvent de St. Alexandre Nevski (REM. I.: même texte, mais sans la dernière phrase: «on en voit – Nevski», et avec une orthographe différente du nom de la forteresse: «Nienschantz». MÜLLER: même texte que dans les REM. II.).
N. 258. – La citadelle [Niantz ou Nya] se rendit. Deux vaisseaux suédois abordèrent trop tard pour la secourir; le czar les attaqua avec ses barques, et s’en rendit maître (482).
REM. II. p. 215, deux vaisseaux. C’étoient un senau et une grande chaloupe détachés par le vice-amiral Suédois Nummers pour reconnoître l’entrée de la Neva. Pierre I s’en empara le jour d’après la reddition de la Place (REM. I.: idem. MÜLLER: même texte).
N. 259. – Ce fut donc dans ce terrain désert et marécageux, qui ne communique à la terre ferme que par un seul chemin, qu’il jeta les premiers fondements de Pétersbourg (482–483).
REM. II. p. 216. que par un seul chemin. C’est une isle environnée de tous côtés de la Neva, où Pierre I jetta les premiers fondements de sa nouvelle ville. Elle porte le nom de l’Isle de la forteresse (REM. I.: même texte, mais sans la dernière phrase: «Elle porte – forteresse». MÜLLER: même texte que dans les REM. II.).
N. 260. – Les débris de quelques bastions de Niantz furent les premières pierres de cette fondation [de Pétersbourg] (483).
REM. II. p. 216. Les remparts de Nyenschantz n’étoient que de terre. Il n’y avoit aucun bastion de pierre dont les débris auroient pu servir à l’usage qu’on suppose (REM. I.: idem. MÜLLER: même texte que dans les REM. II.).
N. 261. – Les Suédois ne craignaient pas cet établissement dans un marais où les grands vaisseaux ne pouvaient aborder (483).
REM. II. p. 216. l. 18. dans un marais. Les bords de la Neva étoient un peu marécageux, mais la rivière elle-même est une des plus belles qui soit en Europe par la pureté de ses eaux et par sa profondeur. Ce n’est qu’à son embouchure qu’il y a quelques bancs de sable qui empêchent le gros vaisseaux de remonter la rivière (MÜLLER: idem. Manque dans les REM. I.).
N. 262. – La petite île de Cronslot, qui est devant la ville… (483).
REM. II. p. 217. isle de Cronslot. L’isle où est le port des vaisseaux s’appelle Cronstadt. Les Russes la nommoient Kotlin, et les Suédois Retusari. Elle est éloigné à plus de 4 lieues d’Allemagne de l’embouchure de la Neva. Cronslot n’est qu’un petit fort bâti sur un banc de sable vis-à-vis du port de Cronstadt pour défendre le passage (REM. I.: idem. MÜLLER: même texte).
N. 263. – Des ouvriers de toute espèce venaient de Moscou, d’Astracan, de Ca-san, de l’Ukraine, travailler à la ville nouvelle (483).
FAUTES, p. 217. l. 8. Le gouvernement d’Astracan est trop éloigné et, comme il n’y a pas des paysans, comme dans les autres provinces, il n’a pû fournir des travailleurs pour la nouvelle ville.
N. 264. – Ce n’était qu’un assemblage de cabanes avec deux maisons de briques, entourées de remparts (483).
REM. II. p. 217. l. 18. deux maisons de briques. Il n’y en avoit aucune. Pierre I avoit fait bâtir pour lui-même une petite maison de bois sur le