Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло
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N. 176. – Quelques-uns furent décapités, après avoir éprouvé le supplice du knout ou des batoques (441).
REM. II. p. 112, l. 23. après avoir éprouvé le supplice du knout et des batoks. Tcheglovitoi, chef de cette conspiration, ainsi que quelques autres furent décapités; d’autres eurent le knout. On coupa à quelques-uns la langue, et on les envoya en exil. On a déjà fait remarquer ailleurs que les batoks ne sont qu’un châtiment léger, qu’on n’employe pas pour des crimes graves (REM. I. et MÜLLER: même texte).
N. 177. – Le prince Gallitzin, qui avait un de ses parents auprès du czar Pierre, obtint la vie (441).
SUPP. p. 113, l. 2. le prince Galizin qui avoit un de ses parents auprès du czar Pierre. Mr. de Voltaire parle ici du prince Boris Alexeewitsch Galizin sans le nommer. C’étoit un des principaux favoris du zar Pierre dans sa jeunesse.
N. 178. – Le prince Gallitzin… fut relégué sur le chemin d’Archangel. La Neuville… dit qu’on prononça la sentence à Gallitzin en ces termes: «Il t’est ordonné par le trèsclément czar de te rendre à Karga, ville sous le pôle…» (441–442).
REM. II. p. 113, l. 6. relégué sur le chemin d’Arkangel. Galitzin fut relégué à Pustosero, petit bourg situé sur les bords de la rivière de Petchora près de la mer Glaciale; on le transporta de là à Pinega dans le voisinage d’Arkangel. (REM. I. et MÜLLER: idem).
REM. II. p. 113, l. 10. Karga ville sous le pôle. Le nom de la ville Kargapol, à moitié chemin entre Moscou et Arkangel, a trompé Neuville. Il y a chés les Russes plusieurs noms des villes qui se terminent en p0l. On voit bien que Neuville étoit mauvais géographe. (REM. I.: même texte à l’exclusion de la dernière phrase: «On voit – géographe».)
SUPP. p. 113. l. 6. sur le chemin d’Arcangel. C’est bien au delà d’Arcangel que Pustoserskoi Ostrog. La ville de Kargapol, dont Mr. de Voltaire parle ci-après, est situé en deçà d’Arcangel, mais pas aussi sur la route en parlant de Moscou.
N. 179. – La princesse Sophie fut reconduite dans son monastère de Moscou (442).
REM. II. p. 113. l. 23. reconduite. La princesse Sophie ne fut pas reconduite dans le couvent. Elle y entra pour la première fois. Il y a même ici une contradiction à ce qui est marqué plus haut à la page 92. (REM. I.: même texte, mais sans la dernière phrase: «Il y a… 92». MÜLLER: même texte que dans les REM. II.: jusqu’aux mots «plus haut» inclusivement.)
N. 180. – Ivan… mourut en 1696 (442).
SUPP. p. 114, l. 6. Iwan mourut en 1696. C’étoit le 29 Juin. On auroit pu parler ici de la postérité du zar Iwan à sçavoir: des trois princesses Catherine, Anne et Praskovie. La première naquît le 29 Octobre 1691, la seconde le 28 Janvier 1693, la 3me le 24 Septembre 1694.
Chapitre VI.
Rčgne de Pierre Ier. Commencement de la grande réforme
n. 181. – Pierre le Grand… il était récemment marié [note de Voltaire: «en juin 1689»], et il avoit épousé, comme tous les autres czars, une de ses sujettes, fille du colonel Lapuchin, mais étant jeune, et n’ayant eu pendant quelques temps d’autre prérogative du trône que celle de se livrer à ses plaisirs, les liens sérieux du mariage ne le retinrent pas assez. Les plaisirs de la table avec quelques étrangers attirés à Moscou par le ministre Gallitzin ne firent pas augurer qu’il serait un réformateur (442).
ЛОМ. I. chap. 4, p. 53. Будто Петр В. после брака, будучи 17 лет, жил только в роскоши, не имея никаких других прерогатив в рассуждении трона. Но известно, что 14 лет зачал собирать регулярное войско, других обучать и сам обучаться.
ЛОМ. I. chap. 4, même page, les liens sérieux etc. Должно совсем вон выкинуть, равно как и ses débauches de table.
SUPP. 116, l. 4. récemment marié, et dans la note: juin 1689. J’ai déjà dit plus haut, que ce mariage fut célébré le 27 Janvier.
SUPP. p. 116, l. 6. colonel Lapuchin. C’étoit Fedor Abramowitsch Lapoukhin. Je ne sçai pas, s’il a été colonel; mais il fut déclaré boyarin lorsque l’empereur prit sa fille en mariage.
SUPP. p. 116, l. 11. quelques étrangers. Mr. Le Fort en étoit un depuis l’année 1689, comme nous le remarquons ci-après.
N. 182. – Il s’appliquait à l’art militaire et au gouvernement (443).
SUPP. p. 116, l. 16. il s’appliquoit à l’art militaire. Pierre s’étoit formé depuis l’année 1683 avec ses Poteschnie aux exercices militaires, mais ce n’étoit que par manière de divertissement d’où vient aussi le nom de Poteschnie qu’on donna à cette compagnie de jeunes gens. Ils étoient tous de bonne famille, et leur nombre accrut de temps en temps. Mr. Le Fort persuada l’empereur en 1690 de leur donner un uniforme, de les mettre en toute sur le pied étranger et d’en faire sa garde. Cinq ans après l’empereur en fit les deux régimens Preobraschenski et Semönowski.
N. 183. – On s’attendait encore moins qu’un prince qui était saisi d’un effroi machinal qui allait jusqu’à la sueur froide et à des convulsions quand il fallait passer un ruisseau deviendrait un jour le meilleur homme de mer dans le Septentrion. Il commença par dompter la nature en se jetant dans l’eau malgré son horreur pour cet élément; l’aversion se changea même en un goût dominant (443).
ЛОМ. I. chap. 4, p. 60. Sueur froide et convulsions quand il falloit passer un ruisseau. Я имею примеры, что государь в детстве воды не боялся и часто ездил Москвою рекою к Савве Сторожевскому с братом своим царем Иоанном Алексеевичем. На сей же странице о ботике весьма ложное известие.
SUPP. p. 116, l. 19. effroi machinal. Cette erreur est inventé par Strahlenberg. Aucun auteur avant lui n’en a fait mention. Nos mémoires russiens n’en disent mot. Et jamais on n’a entendu